Vivre sa foi à l'école
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Le connaître, par l'éveil à la foi : nous accordons à l'instruction religieuse une place d'honneur dans notre programme. L'Histoire Sainte est intégrée dans ce temps de catéchèse. Des activités créatives et ludiques sont également mises en place pour faire découvrir et vivre pleinement aux enfants leur foi catholique.
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Le prier, en commun ou seul : si le temps de prière partagé par les maîtres et les enfants ne représente que cinq minutes par jour, nous y attachons cependant une grande importance : c'est en effet le temps où chacun se met en présence du Seigneur, lui confie son travail. Dans ce sens, professeurs et élèves se trouvent alors dans la même attitude d'adoration, de louange et de demande. Il n'y a plus que l'homme, adulte ou enfant, devant Dieu.
Concrètement, ce temps de prière s'exprime :
- le matin avant les cours, par le rappel (par les maîtres ou les élèves) des intentions du moment exprimées par l’Église, par l'école, par les enfants ou leur famille ; ce temps est suivi d'une prière connue comme le « Notre Père » et le « Je vous salue Marie », par un petit chant adapté à la période de l'année.
- avant le déjeuner, par un chant court et varié selon les jours, introduisant le repas.
- seul : chaque enfant et enseignant peut, selon son désir, prendre un temps de
« respiration » et se ressourcer près du petit « coin prière » de l'école, décoré par les enfants.
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L'aimer, par des actes concrets : la prière a son importance, mais serait vidée de son sens si elle ne s'accompagnait pas d'un jaillissement d'amour à l'autre, à l'exemple de Jésus ou des saints. Aussi, l'éveil à la foi et la prière doivent se prolonger (de même d'ailleurs que les cours hebdomadaires d'instruction civique et morale), dans les petits actes de la vie en commun d'une école, comme au sein d'une famille : respect, politesse, sens du service, bienveillance, écoute et pardon. Le rôle de l'équipe pédagogique est d'en donner l'exemple et de veiller à ce que ces valeurs s'inscrivent dans le cœur de chacun, et ne soient pas perçues comme une obligation, qu'elles ne sont pas, mais comme un tremplin vers un monde ordonné au bien.